Lola, la rebelle

Et oui je ne suis pas toujours la douce et gentille Lola qu'on connait. Il m'arrive de sortir les griffes, voire les crocs... Je ne me contente pas de me rebeller avec mes bijoux têtes de mort et mes ailes d'anges dans le dos, quand il faut je mords, je suis sanglante, caustique même méchante...

Je vous mets un extrait d'une lettre d'une amie à qui j'avais transmis des courriers forts désagréables envoyés et reçus et j'ai adoré la façon dont elle me décrit, c'est tout à fait moi...

"J'ai  reconnu la Lola avec son os de poulet dans le chignon vetue d'une peau de bete et un tibia de mammouth a la main qui  répondais aux offenses et à la calomnie!!! Gare à qui m'approche!!

Ensuite, j'ai trouvé la LOUVE qui défendais son petit prête a mordre et à déchiqueter meme si le petit en ce moment ne reponds pas trop à ses attentes...il est jeune...et ne sais pas encore sortir les griffes ce n'est pas Wolverine, pas encore...

Et puis la femme la vraie femme celle que les gens comme la personne qui t'a écrit ces propos si méchant, doivent jalouser parce que brillante intelligente cultivée et fine ce qui n'a pas l'air d'etre son cas sans me permetre de juger ...ca vole plutôt bas."

Merci ma Clo, pour ces mots qui me définissent si bien et qui me sont allés droit au cœur. Tu étais l'amie de maman, elle t'adorait, je la comprends, depuis un anj'ai trouvé réconfort et amitié auprès de toi. Tu es maintenant la mienne, ton homme et toi avait été présents à nos côtés au moment le plus terrible de notre existence et je ne l'oublierai jamais.

Signé : Lola Pierrafeu

Pour toi mon fils, ce poème que j'aime tant et qui symbolise beaucoup pour moi...

Si...

Si tu peux voir détruit l'ouvrage de ta vie

Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,

Ou perdre en un seul coup le gain de cent parties

Sans un geste et sans un soupir ;

Si tu peux être amant sans être fou d'amour,

Si tu peux être fort sans cesser d'être tendre,

Et, te sentant haï, sans haïr à ton tour,

Pourtant lutter et te défendre ;

Si tu peux supporter d'entendre tes paroles

Travesties par des gueux pour exciter des sots,

Et d'entendre mentir sur toi leurs bouches folles

Sans mentir toi-même d'un mot ;

Si tu peux rester digne en étant populaire,

Si tu peux rester peuple en conseillant les rois,

Et si tu peux aimer tous tes amis en frères,

Sans qu'aucun d'eux soit tout pour toi ;

Si tu sais méditer, observer et connaître,

Sans jamais devenir sceptique ou destructeur ;

Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maître,

Penser sans n'être que penseur ;

Si tu sais être dur, sans jamais être en rage,

Si tu sais être brave et jamais imprudent,

Si tu sais être bon, si tu sais être sage,

Sans être moral et pédant ;

Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite

Et recevoir ces deux menteurs d'un même front,

Si tu peux conserver ton courage et ta tête

Quand tous les autres les perdront,

Alors les Rois les Dieux la Chance et la Victoire

Seront à tout jamais tes esclaves soumis,

Et, ce qui vaut bien mieux que les Rois et la Gloire,

Tu seras un homme mon fils !

Rudyard Kipling