Le bonheur...

Il y a quelques années, une pub disait : "le bonheur, c'est simple comme un coup de fil."
Cette pub ne croyais pas si bien dire. Il y a environ deux ans, vers ces heures-ci, je rentrais de dîner dehors avec des copines quand mon téléphone m'a indiqué un SMS.
C'était Françoise qui me disait "si tu la veux toujours, la petite chienne est à toi."
Bien sur que je la voulais toujours, et ce n'était pas la petite chienne, c'était Gaïa...
Il m'a encore fallu attendre un mois et demi avant d'avoir ma princesse dans les bras.
Ce jour là, pour être assortie à elle, j'avais mis une tunique en Liberty Lauren, blanche, grise et noire, je voulais être en accord couleur avec ma fille.
Vers 16 heures 30, j'ai enfin rencontré Françoise à la Gare de Lyon qui m'a mis dans les bras ma Gaïa. Alors peut-être que certaines vont me trouver stupide ou puérile, mais j'ai ressenti autant de bonheur que quand j'ai tenu mon fils pour la première fois dans mes bras.
C'est que Gaïa, que nous aurions pu appeler Désirée si ça avait été l'année des D, nous l'avons attendue un an et suite à la bêtise d'un veto incompétent elle a failli ne pas être pour nous.
D'abord je remercie Françoise Jouxtel qui est une éleveuse formidable et qui suit ses "petits" dans leurs bonheurs comme dans leurs déboires, puis je remercie Gaëlle qui a accepté que je puisse avoir Gaïa. Mesdames, vous, et mon époux qui m'a offert Gaïa, vous m'avez fait le plus beau présent du monde.
Certes le plus beau présent du monde est un sac à bêtises, mais là j'entends fuser la voix de Françoise qui dit lacunes éducatives, oui j'avoue... Je suis faible avec elle, mais elle est mon réconfort et ma force, elle est la coqueluche des mâles du quartier et fait sa diva consciente de ses charmes...
Mais c'est que je préfère, c'est quand je me réveille le matin, qu'elle a sa tête dans mon cou, me regarde avec ses beaux yeux plein d'amours et me léchouille...
Bientôt deux ans de bonheur avec ma Gaïa, dont un an très dur pour moi qu'elle m'a aidée à traverser. Elle ne m'a jamais jugée, elle a essuyé mes larmes d'un coup de langue, s'est couchée contre moi quand j'avais froid, s'est blottie contre moi pour me réconforter sans demander rien d'autre que de l'amour que je lui rends j'espère au centuple de ce qu'elle me donne.
Ce soir je suis un peu mélancolique, j'ai eu deux semaines difficiles et je me suis raccrochée à elle, quand la nuit je me réveillais  le visage baigné de larmes, elle les léchais, elle tenait ma main dans ses pattes pour me donner sa force...
Juste pour dire ce soir, merci Stéphane, mon mari, mon âme soeur, qui m'a fait ce cadeau merveilleux, merci Françoise et Gaëlle qui m'ont permis d'avoir ma princesse.
J'espère que nous arriverons à venir en basse Normandie, pas cette année, trop de route achèverait mes cervicales, mais l'an prochain et que je pourrai connaître et m'ébattre avec cockers et spaniels... Françoise faudra que tu les recomptes avant mon départ...
Quand on me parle de faire des portées de chiens, je réponds aux gens, qu'eleveur est un métier à part entière et que l'on se s'improvise pas éleveur, trop de règles de génétiques sont à respecter, de mariage de couleurs, on ne doit pas faire cela à la va vite et n'importe comment, tout comme acheter un animal dans une animalerie.
Voilà, je voudrais que le maximum de gens qui élèvent des chiens, de toutes races, partagent mon article, car si on avait que des éleveurs scrupuleux, comme Françoise Jouxtel, Gaëlle Tézé, Isabelle du Domaine des Marineiros, je n'en ai pas d'autres qui me viennent à l'esprit on serait plus tranquille avec nos amours...